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  • Racontez-nous votre parcours académique et professionnel ?

J’effectue un premier cursus scolaire axé autour de la communication commerciale, du marketing et de la relation client à Cognac, ma ville natale. J’entre dans la vie active après mon bac en 2002 et deviens agent immobilier durant quelques années.
J’obtiens un peu plus tard un BTS NRC durant lequel je me découvre une attirance pour le média internet et les possibilités qu’il offre commercialement parlant. C’est une vraie révélation et c’est manifestement le support de communication avec lequel je souhaite travailler par la suite.
Je poursuis ma formation initiale avec une licence en webmarketing et gestion de projet web à Nantes. Je découvre alors une nouvelle discipline qui continue de me passionner, le référencement.
Durant une période ponctuée de jobs alimentaires, je me forme en autodidacte à des outils de design graphique (Illustrator et Photoshop) et à l’intégration web. Je décide de franchir un palier supplémentaire et je pars un an dans le Nord pour suivre une formation professionnelle de webdesigner. Je réalise un stage chez Kréalid où je découvre le fonctionnement d’une agence créative digitale. Je fais principalement de la conception graphique et de l’intégration d’emails promotionnels pour des marques comme Petit Bateau, Kiabi, Daxon.
À mon retour sur Cognac, je crée une activité freelance que j’exerce pendant 4 ans. Je réalise des sites web, des supports de communication print, des campagnes SMO pour des acteurs locaux et j’anime en parallèle des ateliers créatifs et informatiques auprès d’élèves de primaire.
Je rejoins ensuite le groupe Solocal en 2016. D’abord en qualité de webdesigner sur une gamme de sites WordPress optimisés pour le référencement local, puis en tant que manager d’équipes créatives afin de les accompagner sur des thématiques liées à l’expérience utilisateur et à l’optimisation d’interface.
En 2018, ma femme a une nouvelle opportunité de carrière. Je la rejoins à Limoges. L’agence Iti Communication m’accueille en tant qu’intégrateur web et consultant SEO durant 3 ans. J’y apporte des compétences techniques et transversales afin d’améliorer la qualité et la production des sites web.
2022, je me lance un nouveau défi en créant Noesis Studio, une activité de conseil, conception et gestion de projet web destinée aux TPE/PME de proximité souhaitant développer leur communication et leurs performances sur le web.

  • Pourquoi avoir fait ce choix de carrière ? Qu’est-ce-qui vous passionne dans la communication ?

J’ai le sentiment que le milieu de la communication est devenu un choix lorsque j’ai fait le lien entre mon parcours commercial et l’intégration d’outils numériques dans les méthodes d’acquisition et de gestion de la clientèle.
À l’époque, je m’y retrouvais bien plus en créant des campagnes d’e-mailings que lorsqu’il s’agissait de faire du porte à porte pour trouver des biens immobiliers à vendre. J’ai compris à ce moment-là que je préférais la communication commerciale à la force de vente.
Mais ce qui me passionne le plus dans la communication, c’est cette nécessité de polyvalence intellectuelle permanente. Il faut savoir être à l’écoute, analyser des comportements, chercher le sens des mots, des images, des couleurs, proposer des idées, trouver des solutions créatives face à des problématiques données. Ce travail de réflexion est véritablement stimulant et enrichissant au quotidien. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le nom de mon entreprise s’inspire fortement d’un concept lié au travail cérébral.

  • Votre souvenir le plus marquant de votre vie de communicant ?

Impossible d’en retenir un qui m’ait plus marqué qu’un autre. Le dernier en date serait certainement la satisfaction d’avoir permis à un client d’obtenir la position 0 sur Google en quelques mois. Même s’il s’agit d’une requête locale avec un volume de recherche faible, c’est toujours très gratifiant de voir un site bien positionné dans la SERP en si peu de temps quand on fait du référencement naturel.

  • Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans un métier de communicant ?

Gandalf dirait “Fuyez, pauvres fous !” mais de mon point de vue, il faut garder à l’esprit que c’est un secteur d’activité qui évolue en permanence et vite. Les métiers changent, les techniques et les outils aussi. Qui s’imaginait à la fin des années 90 que les plus grandes marques feraient des campagnes de publicité ultra ciblées tout en étant vues depuis un smartphone ? Il est indispensable de se former et de rester en veille toute sa carrière. C’est surtout en cela que ce milieu est grisant.

  • Quelles sont vos attentes en rejoignant ce réseau de communicants ?

J’aimerais pouvoir participer à des conférences (en ligne ou en présentiel) sur des thématiques diverses et qui me sortent un peu de ma zone de confort (web design, intégration, web marketing). N’étant pas originaire du Limousin mais m’y plaisant vraiment, je souhaite aussi rencontrer des confrères et consoeurs de la région avec qui échanger, partager des bonnes pratiques sur nos métiers et surtout relancer le débat “chocolatine” ou “pain au chocolat”.

RCL

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