• Racontez-nous votre parcours académique et professionnel ?

J’ai suivi une filière générale : Bac sciences économiques et sociales puis fac de Droit.
Mais je m’ennuyais sérieusement, et, après une période de réflexion, j’ai décidé de tout reprendre à zéro. J’ai suivi une formation d’infographiste pendant un an. Ça a tout de suite fonctionné et j’ai eu d’excellents profs issus du monde de la communication. J’ai décroché un job d’adjoint marketing et communication chez Bibloteca à Limoges et je suis devenu peu après responsable du service PAO, une fonction que j’ai occupée pendant plusieurs années. J’ai ensuite intégré la SOPCZ en 2019 pour développer la communication et superviser la « digitalisation » de l’entreprise.

• Pourquoi avoir fait ce choix de carrière ? Qu’est-ce-qui vous passionne dans la communication ?

J’ai toujours été quelqu’un de très créatif et je dessinais énormément. J’étais aussi très attiré par les nouvelles technologies et j’expérimentais pas mal de choses sur mes premiers PC, grâce aux logiciels de retouche graphique. Même durant mes études de Droit, je continuais à créer des affiches ou des logos pour mes amis. Mon travail de communiquant me permet aujourd’hui de faire appel à ce mélange de formation « générale » et « artistique ». La communication est un domaine où tout change très vite. Il faut savoir s’adapter rapidement et apprendre chaque jour, c’est ce qui rend ce métier passionnant.

• Votre souvenir le plus marquant de votre vie de communicant ?

Mon tout premier job : j’avais pour mission de créer une plaquette pour une entreprise qui exposait au Salon du livre de Paris. J’avais peu de consignes, et je m’étais mis une grosse pression pour sortir mon meilleur travail ! Lorsque j’ai présenté la maquette au client, il a regardé sans rien dire pendant plusieurs minutes. J’ai pensé : « OK, il déteste, ça commence mal. Je vais devoir tout refaire… » Puis, il a fini par sortir de son silence et m’a dit: « Eh bien, c’est parfait, on ne change rien ! ». Je me suis dit que finalement, pour une première, je m’en étais plutôt bien sorti. Ça m’a donné confiance pour la suite.

• Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans un métier de communicant ?

Se fixer un objectif, établir son plan et persévérer. Il faut aussi garder l’esprit ouvert, ne pas avoir peur d’expérimenter et de sortir des sentiers battus. Les meilleures idées proviennent souvent d’essais ou de résultats inattendus lors des phases de création.

• Quelles sont vos attentes en rejoignant ce réseau de communicants ?

Faire de nouvelles connaissances et échanger avec des confrères, pour savoir comment ils appréhendent leurs fonctions, et quelles nouvelles méthodes ils développent pour faire passer leurs messages dans le monde « d’hyper-communication » actuel.