• Racontez nous votre parcours académique et professionnel ?

Après deux années de licence d’anglais dans le but de devenir interprète, j’ai finalement décidé de me réorienter dans la communication avec un BTS communication, puis j’ai continué avec une année supplémentaire en licence professionnelle de communication digitale.
A la suite de ça, j’ai commencé mes recherches dans le monde du travail pour enfin mettre en application ce que j’avais appris.
Ma première expérience professionnelle fut en tant que community manager pour Maison Berger Paris. J’ai ensuite cherché à me positionner sur des postes de chargée de communication, le community management seul ne m’apportant pas assez de diversité.
J’ai pu travailler dans différentes structures : entreprises privées, start-up, associations, et donc communiquer pour différentes cibles.
Aujourd’hui je suis chargée de communication à la Laiterie les Fayes où je travaille sur la communication de différentes marques : Les Fayes, Le Petit Vendéen et Sapristi.

• Pourquoi avoir fait ce choix de carrière ? Qu’est-ce-qui vous passionne dans la communication ?

J’ai toujours aimé rédiger du contenu. Quand j’étais plus jeune, j’aimais écrire sur mon blog et je voulais être journaliste.
Mais c’est durant mes études supérieures que j’ai commencé à découvrir vraiment la communication en m’investissant dans le club étudiant de ma licence d’anglais pour organiser des événements et communiquer dessus.
Je ne sais pas si on peut parler de passion, mais ce que j’adore dans mon métier c’est son éclectisme. C’est ce qui m’impressionne aussi d’ailleurs, cette capacité à évoluer et à remuer les habitudes de travail et de fonctionnement. Dans la communication, les choses changent vite et souvent, il faut savoir suivre le train et s’adapter.
C’est ce qui fait qu’on ne se retrouve jamais dans le pattern « metro boulot dodo ».
Et puis finalement, on est tous la cible d’un message ou d’une marque. J’aime inspecter les affiches d’événements, les campagnes sur les réseaux sociaux etc, et partager mes remarques et réflexions avec mon entourage que « j’éduque » à la communication au quotidien malgré moi ! (mais jusqu’ici personne ne s’en est plaint).

• Votre souvenir le plus marquant de votre vie de communicant ?

L’arrivée du covid et de la crise sanitaire, assurément. On a tous du changer d’un coup nos façons de travailler avec le confinement, et ça a déjà été marquant en soi. Mais je travaillais à l’époque pour Curieux!, un media de vulgarisation scientifique. Nous avons donc jugé nécessaire et utile de communiquer sur le virus et sur tout ce qu’il se passait au fur et à mesure des semaines. D’autant que tout le monde était désormais constamment sur son téléphone, ce qui a drastiquement augmenté notre audience quotidienne.
Il a donc fallu produire deux voire trois fois plus de contenu, être en veille constante sur les posts « à débat » et être présents dans les commentaires le plus régulièrement possible. Nous étions plusieurs sur ce projet, ce qui nous a beaucoup rapprochés, alors que nous étions tous enfermés chez nous. C’était intense mais aussi très enrichissant à vivre.

• Quel conseil donneriez vous à un jeune qui souhaite se lancer dans un métier de communicant ?

Il existe une multitude de façon de communiquer et de cibles à qui délivrer ses messages. Il ne faut pas craindre d’essayer des choses, et de se tromper. C’est un univers très riche et divers, il y aura forcément un métier, un domaine ou une entreprise dans lesquels il sera possible de s’épanouir à 100%.

• Quelles sont vos attentes en rejoignant ce réseau de communicants ?

J’aime beaucoup discuter, écouter et partager des choses. Et je suis persuadée que ce réseau me permettra de nourrir cette sociabilité !